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Combien gagne réellement un freelance en France en 2025 ?

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Tu veux te lancer en freelance, mais une question brûle tes lèvres : combien peut-on réellement gagner ? Entre le chiffre affiché sur ta facture et ce que tu perçois à la fin du mois, la différence peut être déroutante.

Dans cet article, on décrypte ensemble ce que tu peux réellement espérer gagner en freelance en France, en prenant en compte tous les aspects : contrats, fiscalité, expertise, et tarifs journaliers.

Pourquoi les entreprises paient-elles aussi bien les freelances ?

Si tu penses que les entreprises paient généreusement les freelances, c’est parce qu’elles en tirent plusieurs bénéfices majeurs :

- Un freelance, contrairement à un salarié, est généralement disponible immédiatement, sans période de préavis.

- Il offre une expertise spécifique dont l’entreprise a besoin rapidement.

- Une entreprise prend moins de risques en engageant un freelance : le contrat est limité dans le temps, avec un coût prévisible, contrairement à un CDI, souvent plus engageant et coûteux.

- En réalité, un salarié coûte presque deux fois son salaire brut à l’entreprise (charges patronales comprises).

Un freelance semble donc parfois plus cher, mais cette différence est moins importante qu'on ne le croit.

Les avantages financiers d’un contrat direct freelance-entreprise

En freelance, travailler directement avec une entreprise – sans passer par des intermédiaires – est souvent la meilleure option financièrement. Pourquoi ? Parce que cela te permet de garder la main sur ton tarif journalier (TJM) et d’éviter les commissions parfois importantes que prennent les plateformes ou cabinets de conseil.

Quand tu es salarié, ton cabinet te rémunère une fraction de ce qu’il facture au client final. En comparaison, dans un contrat direct, tu bénéficies de la transparence totale : l’entreprise te paie exactement le montant indiqué sur ta facture, sans coûts cachés, sans taxes supplémentaires pour elle.

Parfois, il peut y avoir un intermédiaire qui te met en relation avec l’entreprise, mais tant que la commission est claire et que tu obtiens le TJM que tu as fixé dès le départ, cela reste acceptable. Ce qui compte, c’est que tu saches exactement combien tu factures… et combien tu encaisses.

Ce modèle direct valorise réellement ton travail. Il évite les flous autour du « combien je vaux vraiment », puisque tu es payé pour ce que tu rapportes. Si une entreprise accepte ton TJM, c’est qu’elle juge ton apport rentable. Il n’y a donc pas de honte à avoir : tu mérites ton salaire.

Estime ton tarif potentiel selon ton activité et ton expérience !

Fiscalité : Combien il reste vraiment en net ?

Une fois que tu as fixé ton TJM, encore faut-il savoir ce qu’il te restera réellement dans la poche. Et tout dépend de ton statut.

Si tu exerces en société classique, les charges et impôts peuvent représenter jusqu’à 50 % de ton chiffre d’affaires. En clair, la moitié de ce que tu factures part directement à l’État entre cotisations et impôts.

En revanche, en micro-entreprise (auto-entrepreneur), la fiscalité est bien plus douce. Selon ta situation (âge, situation, revenus précédents…), tu peux bénéficier d’aides dès la création de ton statut. Le taux de prélèvement global varie généralement entre 25 et 40 % de ton chiffre d’affaires, ce qui reste nettement plus avantageux qu'un poste salarié équivalent.

Pour y voir plus clair, mon simulateur en ligne te permet de saisir ton TJM, ton volume de jours travaillés, et ton statut, puis d’estimer précisément ton revenu net. C’est un outil précieux pour anticiper ta trésorerie et valider la viabilité de ton projet freelance !

Bref, anticiper ta fiscalité, ce n’est pas une option : c’est indispensable pour savoir si ton activité freelance tient la route sur le plan financier.

Optimise ta fiscalité en tant qu'auto entrepreneur avec cet article

Combien peut gagner un freelance concrètement ? Mon cas personnel

Tu te demandes sûrement si tous ces chiffres sont réalistes une fois qu’on les applique à la vraie vie. Pour te donner une idée concrète, je vais te partager mon parcours.

J’ai commencé en freelance directement après mon école d’ingénieur, avec comme seule expérience professionnelle quelques stages réalisés pendant mes études. Ma première mission était à 350 € par jour. Sur le moment, ça me paraissait très correct. Mais j’ai vite compris que j’étais en dessous du marché. Cette mission a duré un an et demi, et je suis progressivemment passé à 500 € par jour. La progression peut aller vite quand tu apportes de la valeur à ton client !

Avec ce tarif, et en travaillant environ 20 jours par mois, je générais un chiffre d’affaires d’environ 10 000 €. Après déduction des cotisations et impôts, il me restait environ 7 500 € nets par mois.

À titre de comparaison, si j’avais été salarié à ce moment-là, j’aurais sûrement touché autour de 2 500 € par mois. La différence est assez marquante.

Aujourd’hui, après 6 ans d’expérience, je facture 650 € par jour. C’est un TJM assez courant dans mon domaine (je suis Digital Analyst) surtout à Paris. Et autour de moi, beaucoup de freelances dans des métiers comme le développement ou la data (data scientist, data engineer) tournent autour des mêmes tarifs.

Bien sûr, ces montants dépendent de ton expertise, de ton secteur, et de ta localisation. Mais ils donnent un aperçu réaliste de ce que tu peux atteindre, même sans avoir 10 ans d’expérience.

Conclusion

Gagner sa vie en freelance peut sembler flou et aléatoire au départ, mais avec les bons repères (sur les tarifs, les contrats, la fiscalité...) tu peux y voir beaucoup plus clair ! Ce n’est pas un rêve inaccessible : c’est une réalité atteignable, à condition d’être bien préparé.

Si tu veux que l'on discute de ton projet freelance, prends rendez-vous gratuitement avec moi pour que je t'accompagne personnellement.

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